L R AS Published on Sunday 24 February 2019 - n° 265 - Categories:divers monde

Les taux d'intérêt responsables des centrales PV dans les pays émergents ?

Bloomberg NEF affirme que de faibles taux d'intérêt sont la clé du déploiement de systèmes photovoltaïques dans les pays en développement. Il estime que le coût du financement des projets photovoltaïques dans les pays en développement a entravé les progrès.

BNEF a identifié deux points critiques :

le premier est le moment où la construction d'une nouvelle infrastructure d'énergie renouvelable devient moins chère que de nouvelles centrales au charbon ou au gaz.

Le second concerne le coût moins élevé de la construction d’une nouvelle installation d’énergie propre que la poursuite de l’exploitation des ressources existantes en énergie fossile. Des centaines de gigawatts de capacité existante en combustibles fossiles qui continueraient à fonctionner jusqu'à ce qu'un choix plus rentable devienne disponible. L’Inde, par exemple, a installé un ensemble de centrales à charbon d’un tiers de la taille des États-Unis en cinq ans seulement. Le charbon et le gaz nécessitent traditionnellement un investissement initial relativement faible, mais les coûts opérationnels de telles installations sont bien plus élevés que ceux nécessaires pour les centrales solaires et sont également sujets à la volatilité du coût d'approvisionnement en combustible.

BNEF a aussi constaté que les enchères étaient le facteur fondamental du développement du photovoltaïque pour faire baisser les prix. Il s'y ajoute un taux d'intérêt faible.

PV Magazine du 22 février

NDLR Les Occidentaux ont une culture de la recherche et de l’innovation. C’est inscrit dans leur mentalité. Dès lors, il suffit de réunir les moyens et le but sera atteint. C’est le fondement de l’étude de BNEF.

Quand prendra-t-on en compte la mentalité des pays émergents ? Pour ceux-ci, réunir les moyens matériels ou financiers ne fera pas aboutir au but car ils ne se projettent pas dans l’avenir, ni cherchent vraiment le progrès et le changement. Leur optique n’est pas le progrès mais de vivre. D’où les grandes difficultés de l’aide au développement qui ne parvient pas à enclencher une dynamique vertueuse : peu de temps après l’installation d’une machine venant de l’étranger, elle tombe en panne et personne ne la répare…

Il y a trente ans, avait-on eu besoin d’aider les coréens du sud, les chinois, … ? Actuellement, a-t-on besoin d’aider l’Inde dans le photovoltaïque ? Les moyens financiers sont toujours disponibles pour celui qui veut atteindre un but.

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