L R AS Published on Sunday 21 April 2019 - n° 273 - Categories:batteries lithium
Projet de construction de batteries céramiques au lithium
Le taïwanais Prologium commence la construction d'une usine d'une capacité de 0,6 GWh pour fabriquer des batteries céramique au lithium (LCB) à l'état solide. La production en volume devrait démarrer au début de 2021
Avec son usine actuelle de
0,4 GWh, en 2021 Il disposera d’une capacité de 1 GWh. Ceci correspond à une production de batteries pour 20.000 véhicules électriques par an qui auraient une batterie de 50 kWh.
Dans le monde, Tesla utilise des batteries à électrolyte liquide et pourrait passer à des batteries à l'état solide prochainement. Toyota commencera la production de batterie à l’électrolyte solide à partir de 2022. D'autres fabricants adopteront ce type de batteries ultérieurement. Les fabricants ont le choix entre six formules chimiques pour constituer leur électrolyte : sulfure, oxyde, cyanure, halogénure, polymère solide et composé à couche mince. La plupart des fabricants choisissent le sulfure, notamment Toyota, Samsung SDI, LG Chem, Panasonic et le chinois CATL. ProLogium et le japonais Ohara utilisent de l'oxyde.
Le sulfure a une meilleure conductivité et la densité d'énergie la plus élevée. Il permet l'utilisation d'équipements de production de batterie à lithium céramique à l'état liquide pour la fabrication de LCB à l'état solide. Mais la production de LCB à l'état solide avec un électrolyte sulfuré doit se faire dans des pièces sèches, car l'humidité génère facilement du sulfure d'hydrogène, un gaz dangereux.
En comparaison, l'oxyde est caractérisé par des propriétés physiques stables. Le procédé est relativement sûr, mais il présente une conductivité inférieure. Cependant, les matériaux céramiques peuvent être utilisés pour améliorer la conductivité des LCB à l'état solide constitués d'un électrolyte oxyde.
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Digitimes du 17 avril
NDLR Il semble qu’il n’y ait que deux procédés chimiques qui puissent être utilisés pour fabriquer des batteries à l’état solide. Les ingénieurs ont préféré une technologie ayant la plus forte densité d’énergie, mais la moins sûre. Ils espèrent probablement parvenir à atténuer ou annuler la dangerosité
