l'Actualité du Solaire

   La Deutsche Bank livre une analyse optimiste de l'avenir de l'énergie sous la présidence Trump :
   a°) Le Clean Power Plan voulait éliminer 90 GW de centrales au charbon. Ce plan n'a pas été mis en application, car la

Cour Suprême la révise et il n'a été approuvé que par 18 des 50 États. Même si ce plan était abandonné, l'impact sera limité à court terme, l'éolien et le solaire continueraient à baisser leurs coûts et poursuivraient leur avancée.
   b°) L'accord de Paris serait difficile à démanteler car il s'agit d'un accord contraignant sur trois ans qui oblige les participants à donner un préavis d'un an à son échéance : ainsi, rien ne peut être fait durant quatre ans. Les États-Unis ne peuvent pas s'éloigner complètement de ce traité. Ce pays pourrait lever l'interdiction de la réglementation climatique, ce qui aiderait les mines de charbon et les secteurs pétroliers et gaziers.
   c°) Le crédit d'impôt de 30 % sur les investissements ne devrait pas être remis en cause car 84 % des partisans de Trump sont en faveur de l'énergie solaire et 77 % en faveur de l'éolien. Dès lors, la réglementation ne devrait pas être remise en cause. Il lui faudrait l'accord du Congrès, ce qui ne devrait pas intervenir immédiatement. Ce délai pourrait être mis à profit par les développeurs pour accélérer les constructions et les achever avant la fin 2017 ou avant la fin de ce crédit d'impôt. Ainsi, alors qu'on envisageait un recul de 20 % des installations américaines en 2017, il pourrait y avoir une révision en hausse
   d°) Le solaire occupe 300.000 salariés aux États-Unis; l'éolien 80.000. La Chine emploie 3,5 millions de salariés dans les EnR. Il y en a 8,1 millions dans le monde. C'est le secteur le plus dynamique en terme de création d'emplois. Leur émergence est durable et la révolution des EnR est mondiale.  Elle se poursuivra avec ou sans Trump.
PV Tech du 14 novembre 2016