L R AS Published on Tuesday 13 December 2016 - n° 172 - Categories:Regard sur le PV

Regard sur le PV du 13 décembre 2016

 

 

     OFFRE DE FIN D'ANNEE jusqu'au 20 janvier 2017

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ENFIN, TROIS REALISATIONS FRANCAISES, AVEC DES STRATEGIES TRES DIFFERENTES

 Il y a la performance technique, celle de MyLight System

Autre stratégie d'entreprise, celle de Quadran.

 Troisième stratégie celle de SunPartner

 

LE MARCHE DU PHOTOVOLTAIQUE EST EN TRAIN D'EVOLUER RAPIDEMENT

La filière, victime d'une surproduction, cherche son avenir.

De leur coté, les suiveurs profitent d'un engouement de la part des installateurs

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A NOTER

- La volonté des autorités chinoises de freiner l'appétit des développeurs :

- SunPower annonce la suppression de 2.500 emplois,

- Le stockage est un nouvel eldorado

- le secteur des onduleurs.

- la capacité du silicium à conserver l'énergie qui lui est transmise par chauffage

 

 

Les textes

ENFIN, TROIS REALISATIONS FRANCAISES, AVEC DES STRATEGIES TRES DIFFERENTES

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 Il y a la performance technique, celle de MyLight System.

   C'est celle d'une très jeune entreprise créée en 2014 qui a voulu installer l'autoconsommation dans un immeuble parisien. Il lui a fallu deux ans de démarches pour obtenir les autorisations. Le projet a nécessité deux d’études car on devait concevoir la répartition d’une production photovoltaïque entre les différents occupants d’un immeuble. Il fallait concevoir comment coordonner la consommation de plusieurs ménages n'ayant pas les mêmes habitudes, ni le même effectif. Il a fallu analyser et préciser un ensemble de besoins énergétiques, qu'il a fallu rapprocher d'une production heureusement unique mais intermittente. Autre aspect à maîtriser, les besoins en énergie ne sont pas les mêmes en été qu’en hiver dans la région parisienne ! Selon la société MyLight System, l’immeuble parvient à une autoconsommation de 70 % pour les bâtiments d'habitation, et de 85 % dans le tertiaire.

   Ceci exige d'utiliser au plus près la production qui doit être anticipée et correctement répartie entre les différents habitants. II a donc fallu non seulement avoir une planification globale mais aussi une répartition selon les étages... Chaque logement doit néanmoins recourir au réseau pour couvrir les insuffisances de production photovoltaïque. L'histoire ne dit pas comment est répartie la production entre les différents habitants, ni la clé de répartition entre le logement d’un ménage à deux enfants et l'habitation d'un célibataire... On ne sait pas aussi quel a été le coût de cette installation, ainsi que le prix de l’électricité (est-elle plus chère ou moins chère que celle du réseau ?)

   Il faut saluer cette performance technique qui utilise à plein les algorithmes pour anticiper, puis répartir l'énergie. On peut toujours croire qu'on peut faire mieux dans la répartition grâce à des calculs de plus en plus sophistiqués. Seulement, on ne peut répartir que ce qu'on a produit. S'il y a une autoconsommation de 70 %, c'est qu'il faut augmenter de près de moitié la surface photovoltaïque, ou augmenter le taux de conversion des panneaux de moitié. La technique a des limites physiques. Mais cette société a prouvé qu'on pouvait le faire. De là à dire que d'autres immeubles adopteront cette approche, c'est loin d'être sûr car il faudrait être certain qu'il n'y aura aucun changement dans les caractéristiques de l'installation photovoltaïque, et il ne faudra pas tout revoir en cas de déménagement des habitants d’un appartement de l’immeuble...Pour améliorer le taux d'autoconsommation, on recourt à des calculs élaborés

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Autre stratégie d'entreprise, celle de Quadran.

   De producteur d'électricité d'abord éolien puis photovoltaïque, la société prend le tournant de l'activité aval. Il semble qu'elle soit dans les premières. Elle le fait avec ses moyens, c'est-à-dire, elle prend des participations ou le contrôle d'entreprises de sa taille ou inférieure. Il est vrai que dans les activités aval de l'énergie, il s'agit surtout d'entreprises de service qui n'ont de valeur que par les équipes qui les constituent.

   Sur le papier, la stratégie est bonne, c'est à dire il est bon de couvrir un grand nombre d'activités complémentaires qui vont de la prévision de la production d'électricité, au regroupement de productions (la sienne et celle de tiers) pour peser sur le marché, la vente en directe à des utilisateurs, ce qui assure une bonne rentabilité, ou la vente sur le marché de gros, avec toutes les difficultés que représentent l'agrégation et l'ajustement de l’excédent de production avec les engagements de vente à des tiers. D'autres activités se greffent sur cet ensemble et le complètent comme l'amélioration de la qualité des installations, l'optimisation des consommations énergétiques ou encore l’offre d'autoconsommation.

   L'étendue de ces activités multiformes témoigne d’une ambition et aussi de la nécessité de renforcer et de structurer ce squelette. Ceci peut aller dans le bon sens, ou se liquéfier car rien n'est plus difficile que les entreprises de services qui, lorsqu'ils ont des bons dirigeants et des bonnes équipes, font des merveilles On peut espérer que la cession par Enel n'aura pas trop traumatisé les équipes, ni les clients.

   Seule certitude, s’il y avait un moment où il fallait prendre cette décision, c'est maintenant car l'ouverture du marché de l'énergie, les premiers lancements d'appels d'offres où la production sera vendue sur le marché, ainsi que la mutation prochaine qui amène la concentration des producteurs d'électricité photovoltaïque et probablement aussi éolienne, feront de Quadran un éventuel pôle de regroupement de petites entités.

   Dans les stratégies industrielles, on peut voir ce qu'il faut faire et ne pas y parvenir; on peut voir et faire, mais ne pas avoir choisi les bons chemins; on peut aussi voir, faire et bien choisir, mais ne pas avoir les moyens de son ambition. C'est pour moment la faiblesse de la stratégie de Quadran. Quadran élargit son activité vers l'aval

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 Troisième stratégie celle de SunPartner

  A partir d'une recherche sur les verres qui pourraient créer de l'énergie photovoltaïque, cette société a mis au point un procédé efficient. A ce moment, la société avait le choix entre commercialiser elle-même son produit ou vendre son procédé à une entreprise qui exploiterait son ou ses brevets. Elle a choisi une voie médiane, celle de s'associer avec un grand de la construction, avec une répartition des rôles : SunPartner produit le film photovoltaïque (dont la conception a été réalisée par Nexcis) et l’insère dans le double vitrage pour l’allège photovoltaïque; Saint Gobain fournit le double vitrage de la partie haute. Le menuisier achète les profilés aluminium auprès d’un gammiste et choisit son ferrage. Vinci commercialise le produit. Selon les associés, le coût d’une telle fenêtre (appelée Horizon) est identique à celui d’une fenêtre performante équipée d’un store à lamelles ou d’un brise-soleil. Le prix du verre photovoltaïque, seul, varie de 200 à 700 €/m² selon son degré de transparence. Ce prix (fourni et posé) est identique à une fenêtre classique avec protection solaire, Horizon devrait en plus entraîner une économie de 20 à 40 % sur les consommations ultérieures de climatisation.

   Même si SunPartner doit accélérer et fortement investir dans la production de ses films (ce qui constitue un nouveau métier pour lui) afin de pouvoir livrer ses premières commandes à partir de l'été 2017, la probabilité de succès est grande du fait de l'appui de Vinci Construction qui utilisera les fenêtres pour son siège et le préconisera dans ses projets. L'industrialisation du produit amènera une baisse des coûts et donc une généralisation de ce produit dans les régions très ensoleillées.

   Que ce soit la nécessité d'augmenter la production d'énergie pour satisfaire les prochaines normes de bâtiment à énergie positive (BEPOS), ou bien l'utilisation de panneaux pour produire de l’énergie, d'autres applications comme des façades de verre des bâtiments tertiaires fourniront un relai de croissance pour cette PME jusqu'à présent bien peu connue. Présentation d'une fenêtre photovoltaïque qui sera commercialisée par Vinci Construction

 

LE MARCHE DU PHOTOVOLTAIQUE EST EN TRAIN D'EVOLUER RAPIDEMENT

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La filière, victime d'une surproduction, cherche son avenir.

  Les fabricants de panneaux sont restés longtemps sur les cellules polycristallines. Certes, des améliorations de taux de conversion ont été obtenues, mais la production habituelle obtient autour de 18 %. Depuis quelque temps, la demande s'est orientée vers le monosilicium pour obtenir un taux de conversion plus élevé. Or, les industriels n'ont pas vu venir cette mutation de la demande et le monosilicium ne représente que 10 à 20 % de la production mondiale de cellules. La demande est toujours forte pour ces produits alors que les panneaux polycristallins sont soumis à une forte baisse des prix provenant de leur moindre attrait et de la surproduction. L'avenir proche est sombre pour ceux qui sont restés sur ce créneau

   Alors que la profession subit une forte baisse des prix et des marges bénéficiaires, elle doit réagir pour survivre. Passer au monocristallin serait une solution temporaire car si on obtient 1 à 2 % de taux de conversion supplémentaire, on a du mal dans le contexte actuel à dépasser les 20 %. Si la demande s'oriente vers des produits à plus fort taux de conversion, il faut utiliser des équipements différents. Mais ils sont chers : pour obtenir 1 MW de capacité de production, les équipements pour fabriquer des cellules monosilicium de type P coûtent autour de 2 M$. Le matériel peut être amélioré en y ajoutant cinq process permettant de produire des cellules solaires IBC de type N avec un ajout de 5 M$. Si les producteurs envisagent de passer à une production de type N à hétérojonction, cela implique des équipements complètement différents : chaque mégawatt de capacité de production coûte 20 M$. Ce qui veut dire que 100 MW qui fournira des cellules de type P monosilicium exigent un investissement de 200 M$ et même de 700 M$ si l'industriel veut passer aux cellules solaires IBC de type N. Et ceci au moment où toutes les entreprises de production de plaquettes et de cellules sont en perte ou proches du dépôt de bilan. Où trouveront-elles l'argent pour la mise à niveau de leur équipement ? Peuvent-elles s'endetter encore alors que les sociétés le sont déjà beaucoup trop, après avoir subi de multiples périodes de pincement de marges. Les industriels ont le choix entre ou bien ne rien changer et très rapidement ne plus pouvoir vendre; ou bien trouver de l'argent pour investir mais tomber en faillite en cas de contrariété technique, ou commerciale. Quel dilemme !

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De leur coté, les suiveurs profitent d'un engouement de la part des installateurs

   Alors que les producteurs de panneaux sont en grande difficulté, les fabricants de suiveurs voient le marché excessivement demandeur : sur la seule année 2016, la croissance de la demande a été de 150 % (passant de 5 GW à 12,6 GW). En 2017 qui sera une année de récession pour les panneaux classiques, il y aura encore une croissance de 17 % "seulement", car sur les années 2016-2021 (soit cinq ans), la demande va tripler ! Il n'y a qu'une bonne raison pour cela : les suiveurs produisent 20 % de plus d'énergie à Las Vegas, et 30 % au Chili pour un prix de moins de 10 % supérieur à celui de panneaux fixes ! 70 % des installations de centrales au sol utilisent des suiveurs en 2016. Ainsi, la demande de panneaux diminue d'autant et se porte sur les suiveurs. Cette forte demande entraine une sensible baisse des prix : 15 % de baisse aux Etats-Unis sur le seul premier semestre 2016. Les suiveurs continuent à être améliorés avec une meilleure conception, une réduction du nombre de pièces, l'utilisation de moins de composants ou une facilité plus grande d'installation, sans compter une fiabilité constamment accrue pour éliminer l'entretien des installations.

   Seul regret, les suiveurs sont destinés aux centrales au sol, mais rares sont les matériels pouvant être installés sur les toits industriels ou commerciaux. Rien n'est proposé pour les habitations. Si c'était le cas, les fabricants de panneaux chinois auraient encore davantage de soucis à se faire !

   On se plaint que la Chine fournisse les deux tiers des panneaux PV dans le monde, mais les quatre principaux fabricants mondiaux de suiveurs sont tous américains. Ils assurent 72 % des livraisons mondiales en 2015 (NEXTracker avec 24 % du marché mondial en 2015, Array Technologies avec 20 %, First Solar, SunPower). 76 % des suiveurs sont installés aux Etats-Unis (c'est à dire 55 % de la production mondiale). La situation commerciale n'est pas figée car il n'y a pas une technologie mais plusieurs, ce qui fait qu'il y a une forte concurrence entre les produits. Il faut aussi envisager des regroupements probables car les concurrents encore significatifs tels GameChange, SunLinkn, Optimum Tracker, SolarFlexRack, Exosun pourraient unir leurs forces, ou bien se placer sur des marchés nouveaux et porteurs (hors des Etats-Unis) : par exemple, Exosun a annoncé la semaine dernière un accord avec un chinois pour installer des suiveurs en Chine. Forte croissance du marché mondial des suiveurs en 2016, 2017 et d'ici 2021;

Les fabricants de suiveurs aspirent à se différencier de la concurrence

   Autre évolution, NEXTracker vient cette semaine de proposer une solution intégrée qui associe la production (les suiveurs), les onduleurs, les équipements et, ce qui est nouveau sur le marché, des batteries de stockage. Il évolue, ce qui est la tendance générale dans l'industrie, vers un produit de plus en plus intégré pour permettre à l'acheteur de ne pas avoir à se préoccuper de la compatibilité des matériels et n’avoir qu’à le poser et à brancher l'ensemble. Progressivement, l'intégration dominera chaque branche industrielle du photovoltaïque.

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A NOTER

- La volonté des autorités chinoises de freiner l'appétit des développeurs : après avoir dépassé de 6 GW l'objectif annuel d'installation à fin octobre, les autorités locales sont chargées de dissuader, au moins temporairement, la construction de nouvelles centrales, et aussi d'interrompre les constructions en cours... Si on ne badine pas avec les instructions venues du gouvernement central, on remarquera que les développeurs ont réussi à déjouer temporairement les objectifs officiels et à construire davantage que prévu…

   Le coup de frein ne devrait pas se limiter aux deux ou trois prochains mois. Il sera bien plus durable : l'objectif pour 2020 ayant été rabaissé à 110 GW (contre 150 GW précédemment du fait des problèmes d'insuffisance de lignes de transport d'électricité), les autorités (ainsi que les observateurs) font remarquer que l'objectif sera atteint d'ici fin 2018, avec seulement 20 GW par an, contre 30 GW installés sur les dix premiers mois de 2016.

   Les fabricants chinois de panneaux ne peuvent voir qu'avec dépit se réduire le nouveau marché qui s'ouvrait à eux pour écouler leur production croissante. La surproduction industrielle va donc s'amplifier (si on peut ainsi parler) et multiplier les disparitions parmi les fabricants. Dès lors, on comprend mal les annonces d'une expansion de 2,5 GW publiées au cours du seul mois d'octobre par la profession : JA Solar veut créer un complexe de 1,5 GW près de Hanoï au Vietnam, et le taïwanais TSEC veut développer la production de cellules à haut rendement (0,45 GW) et de panneaux (objectif 1,5 GW) pour les installer sur l'Ile. Est-ce des candidats au suicide, ou des stratèges visionnaires ?

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- SunPower annonce la suppression de 2.500 emplois, surtout aux Philippines. Certes, les américains sont brutaux lorsqu'il s'agit de redresser la barre. Cette mesure est aussi la preuve que la direction n'a pas anticipé la crise actuelle du photovoltaïque. Elle ne peut pas annoncer aucune perspective de redressement, ni même aucune date de retour aux bénéfices, alors que la filière s'apprête à recourir à des cellules ayant 22 % de taux de conversion, soit très près du taux des cellules produites par l'américain... Que restera-t-il à SunPower s’il se fait rattraper par la masse des fabricants ? Ces suppressions de postes et d'usines indiquent une défaillance dans la stratégie d l'entreprise. Le contraste avec First Solar est cruel.  SunPower n'a pas de politique de rechange. Il est touché comme n'importe quelle société chinoise ou taïwanaise

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- Le stockage est un nouvel eldorado où il va y avoir des morts bien plus nombreux qu'on ne pouvait l'escompter. En Europe, cinq fabricants construisent ou prévoient de construire des immenses usines de production de batteries. BMZ a déjà ouvert son usine, LG Chem le fera en 2017, Samsung SDI prévoit de fabriquer 2,5 GWh de batteries en Hongrie à partir de 2018. Le suédois SGF Energy annonce une usine de 35 GWh par an qui produira à partir de 2018. Pour ne pas voir se créer en Europe un pôle de production concurrent du sien, Tesla envisage de créer à son tour une giga-usine. Il a déjà prévu de recruter plus de mille ingénieurs et techniciens en Allemagne au cours des deux prochaines années et vient de racheter un des spécialistes allemands de l'organisation industrielle.

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- Un dossier intéressant a été publié sur le secteur des onduleurs. Les dix premiers fabricants contrôlent 80 % du marché et les cinq premiers 50 % (le n°1 en volume est Huawei; le n° 1 en chiffre d’affaires est SMA). La lutte sur les prix est intense. Certains types d'onduleurs ont baissé de 10 % au cours du 1er semestre; le prix des onduleurs en chaine (string) aurait baissé de moitié aux Etats-Unis du fait de la concurrence des onduleurs 1500 volts.Le marché mondial des onduleurs au 1er semestre

 

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- Bien que les batteries vendues aux Etats-Unis utilisent à 93 % la technologie lithium-ion REF, les défauts de cette technologie poussent les ingénieurs à chercher d'autres solutions. La dernière idée est d'utiliser, dans les grandes centrales ou la régulation des réseaux, la capacité du silicium à conserver l'énergie qui lui est transmise par chauffage, notamment lorsqu'il atteint la température de liquéfaction à 1.414°. D'après ses promoteurs, on peut installer des capacités de 10 MWh à 200 MWh; il n’y a aucune dégradation du matériau à le chauffer, puis à le refroidir. Le coût de restitution s’établit à 70 $/kWh, coût qui est largement en dessous des 200 à 400 $/kWh des batteries actuelles. On ne sait pas si cette technologie sera reprise et amplifiée, car il faut un consensus pour qu'elle s'impose, mais l'imagination n'a pas de bornes... Du silicium chauffé pour conserver l'énergie

 

Regard sur le Photovoltaïque n° 172 du 13 décembre 2016

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