L R AS Publié le dimanche 18 février 2018 - n° 222 - Catégories : Afrique

L'Egypte fait encore peur aux investisseurs privés

Le plus grand complexe solaire du monde, celui de Benban en Egypte (près d'Assouan) qui représente 1,5 GW n'a attiré que de financements internationaux (pour

1,8 Mds $), car les financiers privés restent méfiants vis à vis de l'Egypte. Cette méfiance s'est traduite par une scission du projet en parcelles moyennes de 58 MW répartis entre 29 projets différents et 25 développeurs de projets, alors que le tarif d'achat a été fixé à 0,078 $/kWh.

Le pipleine solaire de l'Egypte :

Les bailleurs de fonds de Benban sont des organismes internationaux de financement du développement, notamment la Société financière internationale, la Banque africaine de développement, la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures, la Banque arabe de Bahreïn, le groupe CDC, la Banque arabe européenne et d'autres. Au total 16 banques de développement.

La réticence des financiers internationaux provient des faux pas de l'Egypte qui avait préconisé en 2014 de constituer le Centre d'arbitrage international du Caire pour régler les différends. Ensuite, le taux de change n'était pas fixé. L’effondrement de la livre égyptienne en 2016 lors de la levée des restrictions monétaires a entrainé le départ de nombreux développeurs. Dès lors, les financiers vont examiner comment se déroule cette phase de construction avant de s'engager plus avant dans des investissements majeurs en Egypte. C'est un des marchés les plus importants et prometteurs du Moyen Orient et de l'Afrique

Lesdéveloppeurs en Egypte : 


GreenTech Media du 14 février

S'inscrire à la newsletter "Le Fil de l'Actu"

Articles les plus lus sur 10 jours glissants

Articles les plus lus sur 1 mois glissant