L R AS Publié le dimanche 6 février 2022 - n° 392 - Catégories : cellules, panneaux
Une nouvelle étude sur la dégradation des panneaux par le potentiel
Pour de nombreux systèmes photovoltaïques, la dégradation induite par le potentiel (PID) est l'une des principales causes de dégradation des panneaux, causée par la haute tension entre les encapsulants et la surface vitrée avant,
qui est mise à la terre via la sous-structure de la cellule ou le cadre.
La PID augmente à mesure que les panneaux vieillissent. Elle n'affecte pas toutes les cellules mais il n'est pas possible de les réparer. Les pertes de puissance peuvent être importantes. Si la perte de puissance était à 8 % lors de l'état initial du test PID, les pertes de puissance seraient probablement de l'ordre de 30 % à 50 % après quatre jours.
Des images d'électroluminescence ont été prises durant l'expérience. Seules quelques cellules solaires n'étaient pas affectées : leurs pertes de puissance de sortie ne dépassent pas 5 %. « Cela suggère que ces cellules ont été influencées par des taux d'ombrage plus faibles, la chaleur, l'humidité ou toute forme de fissures au cours de leur vie professionnelle. »
Après 96 heures, le panneau PV présentait 30 points chauds ; quatre panneaux ont vu leur température augmenter de manière significative jusqu'à 40 degrés Celsius ; quatre panneaux ont été affectés par une augmentation significative de la température à 45 °C.
« A l'issue de l'expérience PID, 60 % des panneaux PV examinés ont échoué au test de fiabilité », ont constaté les universitaires. « En outre, à l'échelle du millimètre, nous avons découvert que le PID peut avoir un impact sur les cellules solaires avec différents dommages, tels que la discontinuité des doigts des cellules et des barres omnibus. »
PV Magazine du 4 février 2022
