L R AS Publié le lundi 25 octobre 2021 - n° 379 - Catégories : divers filière.

Colloque sur la crise énergétique organisée par BloombergNEF

BloombergNEF a réuni des experts pour examiner la crise énergétique en Europe. Ils ont estimé qu'elle peut être un atout pour le déploiement des énergies renouvelables

sur le continent en renforçant les analyses de rentabilité. Il faudra surmonter les contraintes du réseau.

Le PDG d'Acciona a remarqué que « la crise énergétique était liée à un approvisionnement en gaz, et que la solution était le déploiement des ENR. »

On est actuellement dans la phase d'investissement des énergies renouvelables : 700 GW devront être déployés jusqu'en 2030 pour que l'Europe atteigne ses objectifs climatiques. Le coût est estimé à 1,1 billion de dollars. Cela peut passer par l'obligation de réaliser des réseaux d'acheminement des lieux de production vers les lieux de consommation comme au Royaume Uni ou l’Allemagne car la production est dans le nord et la consommation dans le sud

Les bénéfices viendront plus tard.

Il ne faut pas que les gouvernements cherchent à stabiliser les prix intérieurs sous la pression politique. Ils ne doivent pas perturber les mécanismes du marché et les structures de prix sur lesquels reposent les énergies renouvelables.

https://www.pv-tech.org/energy-crises-can-be-a-boon-for-renewables-but-market-intervention-risk-looms/

PV Tech du 19 octobre 2021

NDLR   Effectivement, le risque est que les gouvernements ne baissent artificiellement le tarif des hydrocarbures (gaz, essence), rendant les énergies renouvelables moins séduisantes.

Il y a aussi un choix d’allocation financière : ou bien on investit dans les énergies renouvelables ; dès lors du fait du montant astronomique à réaliser, on n’aura pas assez de ressources financières pour assurer les investissements de compétitivité de l’industrie. Ou bien on agit pour assurer la compétitivité de produits français en espérant qu’il y aura ensuite assez de revenus et de moyens financiers pour développer les infrastructures d’énergies renouvelables.

Le vrai problème est ailleurs : la France et en général sa population ne veut pas aller vraiment de l’avant pour instaurer des équipements d’énergies renouvelables. Alors, de l’argent dort à la Caisse d’Epargne et n’est pas utilisée pour préparer l’avenir.

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